Dans la cinquantaine avancée, avec un surplus de poids et un travail et des habitudes très sédentaires depuis presque toujours, je ne fais pas partie de la clientèle type et motivée des centres d’entraînement. Et pourtant . . .
Il y a maintenant plus de deux ans et demi que je m’entraîne régulièrement avec mon kinésiologue.
Comment Sébastien a-t-il réussi à me convaincre de commencer à m’entraîner ? D’abord par son écoute respectueuse de mes besoins et de mes limites et ensuite par son jugement professionnel pour bien me guider et me soutenir.
Plus encore, comment a-t-il réussi à maintenir ma motivation à m’entraîner ? Pour cet aspect, je ne lui reconnais que le mérite de continuer à me soutenir et à m’encourager. En fait, ce sont surtout les résultats qui me motivent. Je n’ai pourtant pas retrouvé la taille de mes vingt ans, mais j’en ai retrouvé une bonne partie de la mobilité.
Depuis quelques années, les douleurs d’arthrose s’étaient installées progressivement dans mes mains, puis dans mes genoux. C’est aussi de façon progressive que je me suis adaptée à ces douleurs chroniques. Sans trop m’en rendre compte, j’ai appris à éviter certains gestes douloureux (ouvrir des pots fermés durs, m’accroupir pour prendre quelque chose au sol, et la liste est trop longue pour que j’énumère tout). J’ai appris aussi à prendre une grande respiration avant de poser un geste douloureux, mais inévitable, comme monter les 4 marches pour rentrer chez moi ou descendre de voiture. Je me suis si bien adaptée que je n’étais plus consciente de ces limites. Ce n’est que lorsque les douleurs aux genoux ont commencé à perturber mon sommeil que j’ai décidé de consulter Sébastien parce que je ne pouvais pas m’habituer à ne pas dormir.
Depuis que je m’entraîne régulièrement (à peine 30 minutes, 3 ou 4 fois par semaine parce que c’est le maximum que j’accepte de faire), en plus de la marche, seul exercice que j’aime, et quelques « devoirs » supplémentaires selon mes demandes, je découvre fréquemment des gestes qui sont redevenus faciles et sans douleur. Je ne prends plus de grandes respirations avant de monter mes 4 marches. En fait, je monte quotidiennement les 4 étages à mon travail sans aucune douleur, essoufflée oui, mais sans douleur. Le matin, je peux descendre prendre ma douche sans m’appuyer sur la rampe et le mur pour enlever le plus de poids possible sur mes genoux, ni grimacer de douleur. Je peux monter et descendre de voiture sans effort ni douleur. Je peux me pencher ou m’accroupir pour ramasser un objet si je l’échappe par terre (je suis plus forte, mais pas plus adroite). Je peux masser les épaules de mon mari sans devoir arrêter au bout de 10 secondes à cause de la douleur dans mes doigts. Je peux me lever et m’asseoir aussi souvent que je veux dans mon bureau, sans effort ni douleur. Je peux à nouveau faire du camping dans une tente parce que je sais que je pourrai me relever du sol sans faire d’acrobatie pour protéger mes genoux. Je peux me chausser sans douleur. Etc.
Bref, je ne suis plus réveillée la nuit par la douleur dans mes genoux, ce qui était mon objectif de départ, mais en plus, j’ai retrouvé la liberté de mes mouvements et de mes activités.
J’apprécie évidemment la qualité de vie retrouvée et je suis reconnaissante envers Sébastien pour ses conseils professionnels adaptés à ma réalité quotidienne et pour son attitude et son soutien adaptés à mes besoins. Il n’a pas fait de miracle : il a travaillé fort avec moi.
Carmen
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